À notre arrivée au Grand Hôtel de Souillac, plusieurs membres du personnel sont passés devant nous sans un regard, apparemment très occupés à.. ne pas accueillir les clients.
La chambre était conforme à ce qu’on attendait enfin, à part les cheveux dans la salle de bain, qui ne faisaient pas partie de la réservation (sauf si c’était une offre spéciale "traces de passage").
Mention spéciale pour la petite note écoresponsable sur les serviettes: ne pas les laver tous les jours pour sauver la planète, c’est une noble idée. Dommage que ça cohabite avec des gobelets en carton emballés dans du plastique, et des savonnettes format timbre-poste elles aussi plastifiées.
Nous avons tenté de prendre un verre en terrasse (côté bar, pas le patio sale et abandonné). Le jeune serveur, après avoir encaissé la table voisine, nous a écoutés, puis est parti.. dans une autre direction. Peut-être n’avons-nous pas utilisé les bons mots magiques ?
Au retour, une jeune serveuse croisée près de la réception nous lance un très chaleureux:« Passez derrière le comptoir et prenez votre clé ». Il ne manquait que le seau et le balai : on aurait pu faire la chambre aussi, dans la foulée.
Cerise sur le gâteau: la fête de Souillac, ses décibels jusqu’au matin, suivis du marché et de ses joyeux réveils à l’aube. À aucun moment, le réceptionniste n’a jugé utile de nous prévenir. Pas même une proposition de chambre plus calme, même contre supplément.
En résumé: un grand hôtel?Oui, par la taille de notre déception